Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Songs for the Deaf

La moitié de l'ancienne playlist, liée au contenu de ce blog, ayant été engloutie dans les entrailles de Deezer, vous trouverez ici "seulement" quelques titres épars que j'aime, avec des variations aléatoires representatives de mon humeur.

***

De toutes façons personne écoute jamais les playlists sur les blogs, alors...

***


Here, There And Everywhere

26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 19:12

Je dois l'avouer j'ai parfois des poussées de Geekisme, comme ça. Entre autres, une très récente, due à la sortie de Guitar Hero On Tour : Decades, à savoir le deuxième épisode de la franchise Guitar Hero TM sur DS.


Pour ce deuxième épisode, ils ont poussé le sadisme à mon égard dans ses derniers retranchements : Indiquer clairement qu'il y avait les Smashing Pumpkins* parmi les groupes représentés, et... foutre la chanson concernée (en l'occurrence Tarantula, issue de l'excellllent Zeitgeist paru en 2007), en titre caché à débloquer.


Autant dire qu'il n'en fallait pas plus pour donner du cœur à l'ouvrage à mes petits doigts gourds, soudain prêts à s'écorcher sur d'inexistantes frettes tel un Pete Townshend virtuel dans un Woodstock vidéoludique : autant dire comme un sale Geek doublement touché par le fait que ce soit un jeu de qualité et le fait que ca lui tient à cœur de réussir à jouer virtuellement des morceaux qu'il chie au troisième accord dans la réalité.


Ceci dit, j'ai eu l'occasion de faire tester l'objet à quelques connaissances, qui, bien qu'y ayant pris un certain plaisir, m'ont abreuvées de questions toutes plus interessantes mais trop sérieuses les une que les autres. Alors, quitte à tenter d'y répondre, autant le faire ici, au cas où ça intéresserait des gens. Sait-on jamais.


Bon, déjà je vais régler un truc direct, la version DS, c'est 4 boutons, et le stylet pour gratter les cordes sur l'écran tactile, donc bon, question  « je me mets en situation et je fais comme si j'étais une Rock Star » c'est plutôt moyen. Surtout qu'en plus tu regardes tes mains en jouant, donc question situation on est plus proche du conservatoire Hector Berlioz de Bourguoin-Jallieu section 6 - 8 ans que de Tom Morello.




D'autre part un simple détail : je vous parle du volume 2 que je trouve personnellement bien supérieur en bien des points au volume 1, ne serais-ce que pour les raisons suivantes : Ajout de la possibilité de choisir sa place entre guitare lead ou guitare rythmique/basse, donc 2 fois plus de partitions (pour les memes morceaux, ok, mais comme ca on s'amuse plus longtemps), possibilité de débloquer et de choisir entre des tonnes et des tonnes de grattes toutes plus délirantes (et accessoirement moches**) que dans le 1 ou de vrais modèles Gibson étaient dispo et c'est tout. Ajout d'infos autres que le titre, l'auteur et la durée des titres (genre carrément un petit historique des titres)...


Un seul défaut : comme son titre l'indique, le jeu s'organise par décennies, en 5 niveaux (5 scènes) on passe de « Aujourd'hui » à la scène 1970, donc, bon, ben les premiers niveaux sont un peu pourris, chutant de Charibde (Fall out boy) en Scylla ( Tokio Hotel) et sur ces scènes seuls les rappels (Foo Fighters et Red Hot) tirent leur épingle du jeu, et encore.


Bon, les grandes questions maintenant...


A qui s'adresse ce jeu ?


Aux geeks. Aux maniaques de jeu vidéos, certes, mais aussi aux Geeks musicaux qui ont envie de tripper en écoutant des bons trucs. Et des moins bons par la force des choses. C'est via cette seconde catégorie que je me suis fait avoir, moi.


Est-ce que ca apprend à jouer de la guitare ?


Non, bien sur que non, et de toutes façons ca n'en a pas la prétention... L'humour y est trop présent, les jeu reprenant tous les clichés du rock avec un second degré manifeste : les guitaristes mecs sont à choisir entre un hardos, un keupon, un sous-Cobain (un crado quoi)... Ton manager est forcément véreux, les organisateurs des concerts sont totalement à la masse... C'est clair que c'est pas une méthode assimil de la six-cordes qu'on te présente.


Mais... Mais quand on commence à triturer l'écran tactile dans les niveaux difficiles... on commence un peu à toucher au truc. Au truc dans le sens ou , d'un part on commence à être un peu obligé à développer son écoute pour distinguer la guitare et ce qu'on joue au milieu du marasme des groupies et du reste du groupe, on commence à se sentir obligé de tirer les grandes lignes du morceau, ne serait-ce que d'un point de vue rythmique, et puis bon, il y a aussi le simple fait que bon on écoute des trucs qu'ils sont bien et même parfois un peu compliqué (le Joe Satriani qui sert de rappel sur la scène 80's est déjà déclaré morceau de merde que j'y arriverai pas.)


Et en toute honnêteté (là je juge par rapport aux quelques morceaux présents que je sais jouer dans la vraie vie sur une vraie guitare avec des cordes qui font mal aux doigts) quand on touche au niveau expert le jeu arrive à faire des trucs qui sont ... plus complexes que quand on joue de la vraie gratte. Prenez le Breed de Nirvana : c'est principalement des accords de puissance. Sur une vraie guitare, on peut changer de cases, glisser sur le manche, et ca fait pas le même son. Ben sur GH (on va dire GH maintenant, d'accord ?) non, ça on peut pas, on peut que changer de cordes. Donc c'est le bordel. Quand le jeu veut suivre le morceau au moindre changement prêt au lieu de tenir un accord et de le glisser ben non là on part dans un imbroglio de doigts et de combinaisons de touches qui confine à l'absurde, qui s'achève dans le meilleur des cas par une fracture de l'auriculaire, dans le pire par un début de schizophrénie parce que le cerveau réussit plus à suivre.


Résultat, au final le jeu est parfois plus compliqué que le morceau réel et on risque d'avoir droit d'ini quelques années à l'invasion de légions de petits pros de la technique aux doigts souples comme des colonnes vertébrales de gymnastes chinoises, mais bon, dénés du moindre sens de la composition: vive les tribute band de branleurs de manches.


Dans ce cas là, quelle utilité ?


Moi j'en vois une, toute simple, toute con : faire découvrir des trucs. Rien que moi, j'ai (re) découvert des trucs. Du bon (Stray cat strut, I know a little, ou All right now qui rentre dans la catégorie « je connais depuis toujours mais pas foutu de savoir ce que c'est »), du moins bon (You give love a bad name, The Middle...)


Mais imaginez ce qu'il en est de quelqu'un qui ne s'interesse pas trop à la musique, en dehors de ce qui passe à la radio disons. Avouons que, quand même, le jeu est agréable, et qu'en plus, ben on dira ce qu'on voudra, se la péter à la gratte (même factice) c'est délirant. Eh bien, qui sait, peut être que, ici ou là, un morceau particulier retiendra l'attention du joueur, un sur lequel il s'amusera plus, ou simplement qui claque à l'oreille.


Quand je vois le plaisir que je prends à « jouer » La Grange de ZZ Top, je me dis qu'il faudrait vraiment n'avoir aucune sensibilité pour ne pas l'apprécier.

Certes, ce n'est pas un moyen « conventionnel » d'en arriver au Rock, mais qui y est jamais arrivé par un moyen de ce genre ? Pas moi en tous cas.


Au final, donc, un moyen agréable de passer le temps tout en étant un semi autiste que votre voisin de TGV regarde, intrigué.


Enfin bref...Le débat reste ouvert (alimentez le...), mais l'idée de ce genre de jeux, avouez qu'elle est pas mauvaise.


Et puis admettez que question ouverture d'esprit ca réalise un travail conséquent : croyez vous que j'aurais jamais imaginé gueuler « ouah putain 100 % sur Linkin Park !!! » ou me dire « Tiens, par moments Tokio Hotel ça ressemble un peu à Placebo » ??


Bon ben on finit avec la playlist des titres que je viens d'évoquer, OK?





* Corgan a d'ailleurs décidé que le nouveau single du groupe sortirai sur... Guitar Hero World Tour, la dernière née des versions consoles de salon (avec tout, micro, batterie et tout, j'connais même un type qui envisage de le sortir dans la rue et de jouer comme ça pour la fête de la Musique.)


** Ma préférence allant pour l'instant à la « Glue mashup » vieille gratte défoncée de partout, seul problème : elle est violette.

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 18:43

Je dois l'avouer, j'ai parfois un faible pour les trucs foncièrement nuls, kitsch, parfois même pompiers, en un mot : ridicules.

J'ai beau apprécier le musique dite de qualité, ils sont nombreux les morcceaux que j'aime juste parce que bon, ils me font marrer. En ce sens, les années 80 sont une mine d'or. Le  Hard Rock 80 encore plus. Jamais je ne cracherai sur un petit Motley Crue (peu de choses sont aussi délirantes que gueuler « Shout at the Devil » seul avec Vince Neil ou  se dandiner sur « Dr Feelgood »... tant qu'on reste bien, entendu, à l'abri des regards.)


Ces derniers temps, deux des morceaux que j'ai le plus écouté sont de cet accabit, puisqu'il s'agit de... « Poison » d'Alice Cooper (morceau sur lequel nous reviendrons sous peu), courtesy of . G.T., et de « 18 and life » de Skid Row (courtesy of Chtif), morceau dans lequel le « Yeah yeah, yeah yeah... » à 2 min 40 que nous envoie Sebastian Bach déclenche chez moi des convulsions de rire gras qui ne sont pas sans rappeler les grandes heures de Philippe Bouvard et Thierry Roland réunis.


D'autant plus que ces morceaux sont soutenus par des clips d'un mauvais gout que d'aucuns qualifieraient d'affligeants, et que personnellement je trouve à la limite du génie.


Et au milieu de tout cela, il y a... Billy Idol. Alors là on va très loin.


C'est l'apothéose de tout ça, et Billy ne peut que régaler la partie de moi qui s'enquiert toujours d'un peu plus de nullité.


Replaçons les choses : Billy Idol est issu de génération X, groupe dit « de punk » mais renié par beaucoup, comme quoi ils seraient arrivés trop tard, que ce seraient des suiveurs, tout ça... Je ne connais pas la véritable histoire (si jamais il y en a une), mais bon, admettons qu'on s'en fout totalement, parce que désolé, celui qui oserai qualifier « Dancing with myself » de morceau punk est soit sourd, soit croit que Calogéro est vraiment un artiste Pop-Rock. Pourtant ce morceau contient déjà en germe, tout ce qui fera Billy Idol.


Billy, c'est plus qu'une idole. C'est un concept. Avant il y avait des concept albums, lui il est le concept singer. Il n'a de punk que l'attirail (cheveux hérissés, cuir, ... et mine patibulaire). Entouré de guitar heroes, il livre une sorte de hard FM croisé avec un punk discoïde aseptisé, sans aucune aspérité, sur fond de synthétiseurs post new wave... En gros il réussit à cristalliser dans chacun de ses morceaux tout ce qui a pu être fait dans les années 80 et qui a de suite été renié sauf par quelques monomaniaques. Et dans les clips on atteint le summum.






Ecouter un best of de Billy Idol est un truc à vivre. Chaque morceau touche au génie tant on est assailli sous une vague d'orchestrations qui réussissent à être tout à la fois surchargées, pompeuses et pourtant livrées dans un dénuement le plus total. Chacun de ses titres aurait gagné à être plus court. Et les plus courts de ses titres auraient aussi gagnés à être plus court au point de ne pas exister ! Et pourtant... l'écoute de chacun d'eux me procure un grand moment de bonheur.


Un exemple idéal serait ce "Eyes without a face", ou l'on sent une volonté de construire une ballade, un truc désemparé, triste, peut être même émouvant... Mais Billy ne peut s'empécher de caler un passage plus énervé.... Et fout tout le titre en l'air. LA seul description cohérente de ce morceau qui me vient à l'esprit, c'est... "Behind Blue Eyes du pauvre".






Ma recherche d'une musique qui me plairait issue des années 80 m'a amené aux Smiths. Morrissey est, comme chacun sait, un grand parolier. Quand j'écoute un de leurs morceaux, sans lire les paroles, et que j'en comprends un bout (anglais affiné, mais quand même...) à chaque fois, ma réaction est « waouh, quand même, c'est bien tourné, bien dit, bien torché. ».

En ce sens, Billy Idol est l'anti-Morrissey par excellence. Quand je saisis un bout de ses paroles, je suis obligé d'avoir une sorte de rictus croisé entre le rire nerveux et l'expression affligée, comme devant un épisode de Benny Hill ou un sketch de Bigard, devant lequel si l'on rit, ce n'est pas parce que c'est drôle en soi, mais parce qu'on est affligé de l'existence même d'une forme d'humour aussi basse, aussi ridicule. Billy c'est pareil : on se demande comment on peut oser publier des morceaux avec de telles paroles.


Prenons le tube « Flesh for fantasy » (qui se traduirait, vu le contexte fortement sexuel de la chose, par « Chair à fantasme », de la même façon qu'on pourrait dire « Fromage à raclette ».)


Face to face and back to back

You see and feel

My sex attack

(Flesh)

Flesh for fantasy...






Ce refrain, personnellement, fait mon régal. Considérons les mots « Back to back you see [...] my sex attack" avec l'esprit cartésien qui est le mien... Et intéressons nous à leur romantisme militaire... Et nous savons que nous sommes là en face d'un authentique chef d'œuvre.


Et Billy Idol est un génie. Oui, je n'ai pas peur d'employer le mot, juste peur que vous ne le compreniez pas dans le sens ou je l'entends... Mais le fait est que, si faire un album ou toutes les chansons sont de petits chefs d'œuvre relève du coup de génie, c'est tout autant génial que de réaliser coup sur coup autant de morceaux si sauvagement mauvais. Cet homme est un impressionnant cliché ambulant...


Mon premier contact avec lui, ce fut un enregistrement public de Tommy des Who. Ou il incarne Cousin Kevin. Puis un autre, de Quadrophenia, ou il est le « Bell Boy ». Arborant son éternel cuir et sa décoloration  qui commence à être en fait une coloration... Il m'est tout de suite apparu sympathique. Surtout, voir un vieux punk ridé jouer un rôle de rebelle adolescent, ca fait toujours plaisir.

De plus, ne nions pas les choses... Billy Idol est un has been. Un vrai. Dans les années 2000, qui s'est réclamé de Billy Idol, à part Spike de Buffy contre les vampires? Personne. Pas même lui-même dont j'ignore totalement ce qu'il est devenu depuis 1997.


Et bizarrement, toute cette accumulation... me le rend étrangement sympathique, fait que j'aime m'écouter de façon totalement premier degré « Rebel Yell », admirer cette façon qu'il a de quand même balancer la sauce dans « Eyes witout a face » alors qu'on avait l'impression qu'il tentait de faire une ballade, mais que bon a un moment il y tient plus...


Et se repasser ces clips, summum du mauvais gout 80's, bariolés et plein de formes géométrique, sauf « Dancing with myself », joyeusement peuplé de... zombies dansant.






Voilà...c'est assez franchement ridicule, d'un mauvais gout déroutant, mais si agréable à se repasser !!


Partager cet article
Repost0
20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 12:00

Alors voici donc les réponses au quiz, qui a eu le temps de se faire rebaptiser de mille façons... Et moi aussi par la même.

Le PODIUM:


En troisième place, avec 8 bonnes réponses, surement par manque de temps, ou de connection assez rapide, ou on ne sait pas et de toutes façons nous ne sommes pas concerné, Christophe.


En seconde place le dépassant de tout jkuste une encollure c'est à dire d'un point, un misérable petit point... Arbobo.


En tête, la psychopathe officielle des quiz et des jeux qui font se retourner les neurones... Ama-L evidement, qui n'a flanché que sur... La question 13, qui je l'avoue, était un brin tordue...


Merci à tous et à toute (non y a pas de faute) d'avoir participé, c'était un plaisir pour moi.... Et à la prochaine (normalement dans 2 mois, mais j'essayerai d'avoir autant de retard que cette fois ci...)






1. Cherchez l'intrus : U2, Violent Femmes, Velvet Underground, Elvis Presley, Beatles, Sex Pistols.

Parfois... une chanson peut s'achever comme le plus grand désastre.


Elvis n'a jamais sorti de chanson dont le titre s'achevait par "Sun" contrairement aux autres, responsables de "Staring at the sun", " Blister in the sun", "Who loves the Sun?", " Here comes the sun" et "Holidays in the sun". Mais il a enregistré aux studios Sun.

Indice: quand je dis que j'aime les jeux de mots pourris...


2. Quel groupe incite ses frères et sœurs à shooter dans de la confiture ?

Rentre chez toi, mon gars!

Il s'agit du MC 5 , avec "Kick out the Jam"

Indice: Le MC 5 est aussi l'auteur de "Back in the USA"...


3. Ou peut on voir la drôle de bobine de David Bowie, Fred Durst, et Lenny Kravitz réunis ?

Is there "Something about Bowie ?"

On peut les rencontrer tous les trois dans le film "Zoolander" de Ben Stiller (que je vous conseille au passage...)

Indice: Ben Stiller a été révélé au public fraçais dans le film "Mary à tout prix", en V.O. "Something about Mary".


4. Première pause. Un rébus facile. On cherche un morceau :


Je vous aide pas, il est trop easy celui là...

Heaven - nose - IAM - (Les) Miserables - (Dr) No

L'indice c'était pour vous faire comprendre que le rébus était en anglais... c'est tout.


5. Re-cherchez l'intrus :  Jimi Hendrix, Blondie, Noir Désir, The Clash, Johnny Halliday, les White Stripes.

Madonna aussi serait un intrus... mais pas de beaucoup.

The Clash n'a pas enregistré de chanson avec le prénom "Marie" ou ses dérivés. Pour les autres: "The Wind cries Mary", "Maria", "Sweet Mary", "Marie", "Now Mary". (Et la liste est encore longue...)

Indice: "Madonna en soi, et "Like a Virgin", pour le prénom.


6. Si le chanteur de Scorpions a les pieds qui puent, quel autre groupe s'amuse a battre des œufs ?

Une question qui plait aux écologistes.

C'était Metallica, au début de The Unforgiven, chose que j'ai déjà évoquée ICI

Indice: Ce truc, ce phénomène s'appelle un mondegreen, l'occasion de refaire un calembour vaseux.


7. Allez, une nouvelle pause, un nouveau rébus. Plus dur, mais toujours un morceau:


Un indice? Guillaume Canet. Tu t'en serais passé de l'indice, hein?

"Eyes without a face", de Billy Idol.

Indice: Canet a réalisé "Mon Idole".


 8. Dans quel train mythique David Bowie s'est-il transformé en Thin White Duke ? Et en quelles circonstances?

Lors d'une tournée en 1973, vers le Japon, l'avion de Bowie connut quelques avaries. Il décida alors de rentrer du Japon par la terre ferme, et au pire la mer. Il prit en cette occasion le Transsibérien, où il posa les premières bases du titre "Station to station".


9. Re - re - cherchez l'intrus (je m'en lasse pas personnellement) : Jimi Hendrix, Guns n' roses, The Police, The White Stripes, Brian Ferry, Hugues Auffray.

Pour trouver la réponse, il suffit d'écouter en fait...

The Police n'a jamais repris Dylan. Je vous épargne le détail des reprises.

Indice: Ecoute, mon ami, la réponse est dans le vent.


10. Encore un rébus, et là on commence à sombrer dans le pire des sadisme, et pourtant c'est rien, enfin si, c'est un morceau:


indice:                                                                                                                                                                                 


Streets of Philadelphia (B.O. du film Philadelphia), Bruce Springsteen

Indice: La ligne verte, un autre film avec Tom Hanks.


11. La première citation (qui sera d'ailleurs la seule) nous vient de M. Legrand d'Angers. « Il y a autre chose dans la vie que les livres... mais pas grand-chose. » D'après qui ? (Point bonus pour la « source », mais bon, les deux devraient aller de paire)

Indice: répondez à la question 4 (seule la réponse AVEC "source" compte maintenant que cet indice est donné.)

Morrissey (avec les Smiths), dans "Handsome Devil"


 12. Qui a fait les premières preuves de son organe vocal dans un groupe sobrement nommé « Bouchons le cul des putes » ?

Indice: C'est dégueulasse.

C'est Björk, avec Tapi Tikarass. (Indice: Beurk.)


13. Pause rébus? Alors.... Bon, là c'est du gros sadisme, et c'est un morceau, et j'ose dire que je suis fier de moi sur ce coup là.



Besoin d'aide? Je sais pas trop... Ouch!


Celui là aura fait tomber tout le monde je le crains...

LP + sang + haie = LP sans "é". --> "Help".

L'indice était double, le "besoin d'aide" d'une part, de l'autre "Ouch !", les "version" de Help des Rutles dans le faux documentaire Montypythonien sur les Beatles "All you need is cash".


14. Une dernière recherche d'intrus ??? Serge Gainsbourg, Les Beatles, Pink Floyd, Les Rolling Stones ,les Who.


Shoot me, I'm famous.

"Shoot me" = Filmez moi!!

Intrus: les Stones, car aucun film n'a été tiré d'un de leurs concept-album, opéra rock ou équivalent.

Pour les autres, "Melody Nelson", adapté par JC Averty, "The Wall", "Sgt Pepper" avec Rod Stewart et les Bee Gees, et enfin, "Tommy" (ou "Quadrophenia", comme vous voulez)


15. Et un dernier rébus pour la route (un morceau, toujours...) ... Plus facile qu'il en a l'air.


Le morceau à deviner est un classique londonien...


C'était un V en morse... un V, comme le 5 romain, comme la... Veme symphonie de Bethoveen... un classique, qui servit d'e jingle introductif à Radio Londres...
Remarquez comme le code morse met en valeur ce "Pom Pom Pom Poooooom"...


Bon, maintenant, haissez moi ... si vous y tenez...
Partager cet article
Repost0
18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 19:12

Allez avouez-le... Vous aussi, non ?


Vous aussi, vous avez écouté Rage Against the Machine à 17 ans, non ?


Vous aussi, vous avez d'un coup eu envie de faire la révolution, vous les avez cru quand ils vous gueulaient dans les oreilles que votre colère était un don, et que, non, on allait pas faire ce qu'on nous disait de faire.


Vous aussi, vous avez adoré ces titres qui ne sont pas des morceaux mais d'extraordinaires hymnes faits pour donner envie de tout réduire en cendre, de mettre le monde à feu et à sang, dans l'unique but de le changer, ou au moins de le faire bouger, non ?


Vous aussi, vous vous êtes dit que Rage avait la réponse, ou du moins était la meilleure illustration de vos colères, de vos frustrations d'adolescent qui est « pas encore majeur mais tu verras, dès que j'aurais mes 18 ans.... », non ?


Vous aussi, vous avez pogotté sur Killing in the Name dans une soirée étudiante, attendant patiemment la fin du dernier vrombissement de guitare pour placer à sa place exacte ce « Mother fuckeeeeer ! hin, han » conclusif du morceau à sa place exacte, en totale synchronie avec Zack de la Rocha, non ?


Vous aussi, vous avez été attristé par leur séparation et affligé par leur reformation, non ?


Vous aussi, vous vous êtes maudit de n'avoir qu'une guitare acoustique quand vous avez tenté de reprendre « Bombtrack », et que ca n'avait finalement rien d'une bombe, non ?


Mais vous aussi vous avez tenté de vous consoler en vous disant que beaucoup plus (beaucoup trop) de questions surgiraient si vous tentiez d'imiter le son du jeu de gratte de Tom Morello, non ?


Vous aussi, votre mère vous a dit de baisser cette musique, tandis que vous vous réjouissiez qu'elle n'entrave rien à l'anglais, sous risque qu'elle fasse une crise cardiaque en comprenant les textes, non ?


Vous aussi, vous vous êtes fait prendre en photo dans un carton, non?


Vous aussi, vous vous sentez vieux maintenant, calmé, posé, mais ressentez le « vous-jeune » s'agiter dans tous les sens dès que repasse un titre de cet album, non ?


Vous aussi, vous vous surprenez à réécouter ce disque quand le printemps revient, avec l'envie de retrouver votre jeunesse révoltée d'avant... avant d'enfiler votre costard pour faire votre boulot gentiment, avec une légère part de honte dans le métro, non ?


Vous aussi, quand vous réécoutez cet album, vous vous dites... « qu'est ce que j'étais con... Mais qu'est-ce que c'était bien », non ?


Vous aussi, vous arborez maintenant ce sourire mi-nostalgique, mi-niais quand vous voyez un « gamin » passer avec un T-shirt arborant une étoile rouge ou le portrait du Che, non ?


Pour vous aussi, Rage Against the Machine est un album important, non pas seulement dans le cadre de l'histoire du Rock, mais tout simplement dans le cadre de votre vie, non ?


Vous aussi, ça fait 4 ans que cet album est celui que vous choisissez de préférence pour mettre en fond et gueuler quand vous prenez une douche, non ?


Comment ça, « NON » ?


Allez... Avouez - le... Vous aussi.


Bon, OK, je vous le concède... Peut - être pas le dernier.



Partager cet article
Repost0
17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 19:30
Parce que bon, ca lutte sur les marches du haut.... quelques indices pour faciliter et départager.


Maintenant on arrete les conneries et c'est parti.


1. Cherchez l'intrus : U2, Violent Femmes, Velvet Underground, Elvis Presley, Beatles, Sex Pistols.

Parfois... une chanson peut s'achever comme le plus grand désastre.


2. Quel groupe incite ses frères et sœurs à shooter dans de la confiture ?

Rentre chez toi, mon gars!


3. Ou peut on voir la drôle de bobine de David Bowie, Fred Durst, et Lenny Kravitz réunis ?

Is there "Something about Bowie ?"


4. Première pause. Un rébus facile. On cherche un morceau :


Je vous aide pas, il est trop easy celui là...


5. Re-cherchez l'intrus :  Jimi Hendrix, Blondie, Noir Désir, The Clash, Johnny Halliday, les White Stripes.

Madonna aussi serait un intrus... mais pas de beaucoup.


6. Si le chanteur de Scorpions a les pieds qui puent, quel autre groupe s'amuse a battre des œufs ?

Une question qui plait aux écologistes.


7. Allez, une nouvelle pause, un nouveau rébus. Plus dur, mais toujours un morceau:


Un indice? Guillaume Canet. Tu t'en serais passé de l'indice, hein?


 8. Dans quel train mythique David Bowie s'est-il transformé en Thin White Duke ? Et en quelles circonstances?


Un indice ne vous aiderait pas en fait...


9. Re - re - cherchez l'intrus (je m'en lasse pas personnellement) : Jimi Hendrix, Guns n' roses, The Police, The White Stripes, Brian Ferry, Hugues Auffray.

Pour trouver la réponse, il suffit d'écouter en fait...


10. Encore un rébus, et là on commence à sombrer dans le pire des sadisme, et pourtant c'est rien, enfin si, c'est un morceau:


indice:                                                                                                                                                                                 


11. La première citation (qui sera d'ailleurs la seule) nous vient de M. Legrand d'Angers. « Il y a autre chose dans la vie que les livres... mais pas grand-chose. » D'après qui ? (Point bonus pour la « source », mais bon, les deux devraient aller de paire)

Indice: répondez à la question 4 (seule la réponse AVEC "source" compte maintenant que cet indice est donné.)


 12. Qui a fait les premières preuves de son organe vocal dans un groupe sobrement nommé « Bouchons le cul des putes » ?

Indice: C'est dégueulasse.


13. Pause rébus? Alors.... Bon, là c'est du gros sadisme, et c'est un morceau, et j'ose dire que je suis fier de moi sur ce coup là.



Besoin d'aide? Je sais pas trop... Ouch!


14. Une dernière recherche d'intrus ??? Serge Gainsbourg, Les Beatles, Pink Floyd, Les Rolling Stones ,les Who.


Shoot me, I'm famous.


15. Et un dernier rébus pour la route (un morceau, toujours...) ... Plus facile qu'il en a l'air.


Le morceau à deviner est un classique londonien...


Bon.... vous avez jusqu'au 20 Novembre. Pas plus!!

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 18:12
Et c'est pourquoi, ben, quand même, il faut fermer un jour les portes du Rock n' Roll Hall of Shame...

Comme on sait jamais, et qu'il y a peut etre des retardataires, et que j'ai encore une révélation à livrer, gardons cependant un peu de temps...

Les portes fermeront le 25 Novembre, 3 mois après leur ouverture, pour que cela reste le concours "Laisseriez vous... ?" de l'automne 2008.

Merci à tous ceux qui ont participé... et/ ou participeront dans la semaine, et à bientôt!

Guic' the old.

PS: Des indices pour le Quiz du sadisme mardi...
Partager cet article
Repost0
13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 00:01
Parce que bon, ca lutte sur les marches du haut.... quelques indices pour faciliter et départager.


Maintenant on arrete les conneries et c'est parti.


1. Cherchez l'intrus : U2, Violent Femmes, Velvet Underground, Elvis Presley, Beatles, Sex Pistols.

Parfois... une chanson peut s'achever comme le plus grand désastre.


2. Quel groupe incite ses frères et sœurs à shooter dans de la confiture ?

Rentre chez toi, mon gars!


3. Ou peut on voir la drôle de bobine de David Bowie, Fred Durst, et Lenny Kravitz réunis ?

Is there "Something about Bowie ?"


4. Première pause. Un rébus facile. On cherche un morceau :

Je vous aide pas, il est trop easy celui là...


5. Re-cherchez l'intrus :  Jimi Hendrix, Blondie, Noir Désir, The Clash, Johnny Halliday, les White Stripes.

Madonna aussi serait un intrus... mais pas de beaucoup.


6. Si le chanteur de Scorpions a les pieds qui puent, quel autre groupe s'amuse a battre des œufs ?

Une question qui plait aux écologistes.


7. Allez, une nouvelle pause, un nouveau rébus. Plus dur, mais toujours un morceau:


Un indice? Guillaume Canet. Tu t'en serais passé de l'indice, hein?


 8. Dans quel train mythique David Bowie s'est-il transformé en Thin White Duke ? Et en quelles circonstances?

Un indice ne vous aiderait pas en fait...


9. Re - re - cherchez l'intrus (je m'en lasse pas personnellement) : Jimi Hendrix, Guns n' roses, The Police, The White Stripes, Brian Ferry, Hugues Auffray.

Pour trouver la réponse, il suffit d'écouter en fait...


10. Encore un rébus, et là on commence à sombrer dans le pire des sadisme, et pourtant c'est rien, enfin si, c'est un morceau:


indice:                                                                                                                                                                                 


11. La première citation (qui sera d'ailleurs la seule) nous vient de M. Legrand d'Angers. « Il y a autre chose dans la vie que les livres... mais pas grand-chose. » D'après qui ? (Point bonus pour la « source », mais bon, les deux devraient aller de paire)

Indice: répondez à la question 4 (seule la réponse AVEC "source" compte maintenant que cet indice est donné.)


 12. Qui a fait les premières preuves de son organe vocal dans un groupe sobrement nommé « Bouchons le cul des putes » ?

Indice: C'est dégueulasse.


13. Pause rébus? Alors.... Bon, là c'est du gros sadisme, et c'est un morceau, et j'ose dire que je suis fier de moi sur ce coup là.



Besoin d'aide? Je sais pas trop... Ouch!


14. Une dernière recherche d'intrus ??? Serge Gainsbourg, Les Beatles, Pink Floyd, Les Rolling Stones ,les Who.

Shoot me, I'm famous.


15. Et un dernier rébus pour la route (un morceau, toujours...) ... Plus facile qu'il en a l'air.


Le morceau à deviner est un classique londonien...


Bon.... vous avez jusqu'au 20 Novembre. Pas plus!!

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 19:25

Ah la la, mon ami jeune !! Si tu savais à quel point c'est difficile pour moi de t'aider à choisir un batteur ! Parce que bon... Autant que je te l'avoue, des batteurs, il y en a pas des milliers.Un batteur, c'est... un batteur. La preuve, dans une grande majorité des groupes (Entre autres les Doors, Les Red Hot, les Kinks, U2... non j'déconne*), c'est le nom du batteur qu'on oublie. Mais bon, ça on va y revenir plus tard.


Rock eun' Roll, n'est ce pas?


Enfin bref... autant il y a un nombre incroyable de styles de guitaristes, ce qui est la raison pour laquelle cette sélection du guitariste se voit régulièrement repoussée, il y a incroyablement peu de styles de batteurs.


Pourtant, un batteur c'est important. La batterie, dans la musique Rock, c'est un peu comme le squelette du corps humain. Une ossature, une base, sur laquelle tout vient se greffer. La basse d'abord. Qui donne le rythme, qui fait bouger le morceau, qui lui donne du muscle. La guitare aussi, qui elle dirige le mouvement, décide de la direction, donne du nerf au morceau (par extension, et pour la métaphore, un cerveau aussi.) Enfin, le chant, siège de l'émotion la plus directe dans le morceau, lui donne du cœur, et par extension un système vasculaire.


Tu pourras déduire, afin de complèter la métaphore précédente que tout instrument supplémentaire (claviers, cordes), appartient au système digestif et excrétoire du morceau-corps humain (ou animal d'ailleurs quand j'y pense, enfin mammifère parce que les anémones de mer...) D'où, par exemple, l'expression « Moi, les synthés, ça me gave. »**


Tu me diras aussi que mon morceau n'a pas de système respiratoire, je te répondrais déjà que, « oui, bien, c'est une bonne question que tu me poses là », et m'en sortirai par une pirouette mauvaise foisienne qui sera « dans le Rock, on respire pas, on sniffe, t'as déjà oublié la leçon d'avant ou quoi ? »


Alors bon.... un batteur, c'est important. Alors je m'en vais t'aider, non pas à choisir un batteur, mais à en choisir un bon. A choisir, non pas ton batteur, mais LE batteur.


Qu'est ce qui fait un bon batteur ? un batteur dont, au hasard, on pourra se souvenir du nom quand on parle de ton groupe ?

Putain, Muse a embauché M. Sylvestre à la batterie.


Bon. Le premier ennemi du batteur, c'est, bien évidement, la discrétion. Il se doit d'en faire des tonnes, pour une première raison très simple, c'est qu'en concert, le public regarde dans sa direction. Pour un trio, il sera placé au centre en général, et pour un quatuor (cas nous intéressant plus précisément), il sera placé dans l'alignement du chanteur. Et donc en concurrence avec ton frontman pour se faire remarquer par la partie féminine de ton public. Par contre, s'il reste tranquillement derrière ses futs à tapotter tranquillement les rythmiques de jazz qu'il a appris au conservatoire avec ses balais, tu auras un batteur frustré qui sera le premier à quitter le groupe, insatisfait par son insuccès auprès de la gente groupiennes.


Donc, ton batteur doit en faire des tonnes. Des (grosses) caisses. Sur scène d'abord, dans le privé ensuite. Le batteur idéal est le membre le plus... hardcore de ton groupe, le plus trashos, celui qui dépote à mort. Drogues, femmes, conneries, tout est bon. Un batteur, c'est une brute, c'est un animal***, et, souvent, enfin parfois, ca peut être un demeuré. Ou juste un fou. Revenons sur les méfaits de certains de nos batteurs préférés :


-         S'étouffer dans son vomi

-         Noyer une Rolls Royce dans un lac

-         Se faire accuser de violences conjugales par sa femme Playmate

-         Pourrir le concert que ton groupe donne pour le mariage de ton chanteur (merci Crosstown)

-         Et, une des meilleures blagues qui soit : chanter.


Et si, en plus, tu peux avoir un batteur avec un nom, ou un pseudo, ou un surnom, marrant ou qui claque, alors là c'est vraiment la fête. Un « Moon the Loon », un « Bonzo », un Charlie Watts, un Ringo Starr, franchement, c'est super classe  et si tu l'as bien éduqué il abimera pas la moquette.


En haut, "Animal". En bas, un batteur (et pas n'importe lequel!) J'ai envie d'intituler ça "La preuve par l'image".


Bon, après, le reste c'est du fignolage. Le batteur existe en quelques modèles différents, quand même, histoire de donner un genre à ton groupe, histoire qu'il s'insère bien au milieu des autres... Le plus courant est quand même le modèle que l'on qualifiera couramment de « Hells angel » à savoir mal rasé, avec des biceps gros comme tes cuisses, et des tatouages partout.

Le modèle fluet et distingué ne se fait plus trop depuis les années 70. En gros. (Les Smiths en avaient bien récupéré un au surplus, mais depuis...)

Dans les années 80, à noter quand même, il y avait eu une édition limitée, un modèle « manchot ». Edition tellement limitée que presque personne en a voulu, d'ailleurs.


Bon après, il y a aussi, oui, si tu veux... des batteurs « normaux », c'est-à-dire sans particularité physique, qui assure son rôle comme un gentil petit métronome****, qui ne fait pas le con et préfère rentrer voir sa femme et ses gosses le soir plutôt que de sniffer une ligne sur le cul d'une prostituée avent d'aller sacrifier une groupie dans une messe noire à l'arrière d'une Rolls Royce noyée dans du vomi... Et oui, tu peux l'engager si tu veux...


Mais qu'il vienne pas se plaindre si personne se rappelle de son nom.






*  Non seulement je déconne, mais ce n'est en aucun cas un jeu, ou un encouragement à venir révéler que VOUS, vous vous rappelez de leur nom, hein...

** Ou aussi « pisser dans un violon » d'ailleurs, tant que j'y pense.

*** Je te dis ça, c'est surtout parce que si tu continues à considérer ton batteur comme un être humain à part entière, tu vas trouver la suite du cours particulièrement abjecte.

**** J'oserais presque citer un des slogans de la dernière campagne de pub Oui FM... « L'avantage d'une boîte à rythmes, c'est qu'elle ne fait pas d'overdose ».

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 20:45

Depuis le temps que j'écoute de la musique, enfin, que j'en écoute vraiment, et d'autant plus depuis que j'écris dans ces pages, j'ai eu l'occasion de remarquer certaines redondances dans mon comportement musical annuel. Automatiquement, presque inconsciemment, certains groupes, certains albums, reviennent à une certaines période de l'année. Je ne dirais pas que j'en ai un pour chaque mois, ça non, mais bon... Il y a des automatismes liés à mon histoire personnelle avec ces disques... qui m'apparaissent plus évidents chaque année.


Cette année de plus dans ma besace est pour moi l'occasion de faire le point, et, via quelques anecdotes pas édifiantes du tout, de vous livrer un semblant de parcours musical... A défaut d'en publier un complet.


A tout seigneur tout honneur... Occupons-nous de la douce saison automnale, que, pourtant, je déteste. (C'est nul, l'automne.)



Septembre : Songs for the Deaf


Replaçons les choses. 2007, Lyon. Je bosse. Des journées pas forcément harassantes, mais très longues : pas encore l'habitude de faire 9 h 18 h, ca me change de mon rythme habituel, celui des écoliers. Le soir, pour rejoindre mon petit appart', je prends, tranquillement, le tram. (Mon parcours changera dans les moins qui suivent, quand j'aurais découvert qu'une combinaison tram + métro diminue amplement mon temps de trajet.

Durant cette période, c'est, bizarrement, « Songs for the Deaf » que je suis en train de redécouvrir. Quand il était sorti, je l'avais écouté et apprécié modérément... Puis quelques titres se sont imposés à moi à force d'écoutes répétées, dans divers apparts, avec divers potes, consommant diverses marques de bière.

Et là, dans ce tram... « The sky is fallin' », un des titres que j'aime le moins, commence à résonner dans mes oreilles... Tandis que le soleil commence à se coucher et que le ciel commence à se colorer de rouge... C'est très con, mais je suis sur de détenir là le moment idéal pour écouter ce morceau. Encore aujourd'hui, ces images sont imprégnées dans mon esprit quand je dois évoquer ce disque...


Cette expérience aboutira évidement à la chronique de cet album en ces pages... Première chronique de la série des « chroniques barrées » qu'on peut y trouver.


Octobre : Up the Bracket


Celui-là, je l'avais acheté dès sa sortie. Pas le jour même, mais bon, pas longtemps après. En octobre 2002 donc. Sur les conseils de Rock & Folk, si je me souviens bien. La première écoute était... assez décevante. Pas prêt, que je me dis que j'étais, avec le recul. A l'époque j'avais encore mon bon vieux walkman à cassette, et sur celle que j'écoutais à cette période (c'était toujours des compilations maisons, j'ai rarement eu un album entier dessus, à part peut-être Surfer Rosa...). Sur ce coup là, j'avais gardé les 3 premières, et « Up the Bracket », la chanson-titre. Pas le meilleur choix possible, avec le recul, en fait.

Pourtant... pourtant que je le veuille ou non, cet album m'a marqué. Il correspond exactement à la période ou j'ai commencé à « fignoler mon style » (qui au final n'a rien de MON style tant il est commun : Dr Martens et manteau noir, tout le monde l'a fait ou presque. Quant aux cheveux longs ou presque, on va y venir.), au début de mes années de taupe, et, maintenant, dès que résonnent les premières notes de « Vertigo », je me revois, vouté comme à l'habitude, attendant mon RER avec une mine patibulaire sur le quai de la gare de Lyon.

Cette image est d'autant plus mystérieuse pour moi que mon changement se faisait à Chatelet en temps normal... Au moins ça explique la sale tête, ca sous-entend qu'il y avait encore eu un problème d'interconnexion sur mon RER maudit.

Quelques années plus tard, j'avais déjà laissé cet album de côté, quand j'ai posé une oreille distraite sur le second album de ceux que je n'aurais jamais qualifié à l'époque de « Likely Lads »... Album qui a tourné quelques années plus tard, quand, cette fois ci, j'arpentais la Gare Montparnasse pour aller bosser à l'autre bout de Paris, « Can't stand me now » déchirant la membrane des écouteurs de mon iPod.

Puis j'en suis revenu au premier. Puis aux EP précédant ce premier album. Encore aujourd'hui, mes titres préférés du quatuor sont « What a waster » et « Don't look back into the Sun »... A ce rythme là, je vais devoir me mettre à écouter les enregistrements qu'ils ont fait avant de créer le groupe.


Et à chaque mois d'octobre, leur discographie complète revient faire un tour dans le lecteur. C'est comme ça. Et puis c'est pas pour la place que ça prend.




Novembre : Strange Days.


17 ans. C'est l'age que j'avais quand je suis devenu fan des Doors. Et de Jim Morrison. Surtout de Jm, à l'époque. C'est l'âge auquel j'ai décidé de me faire pousser les cheveux, par exemple. C'est l'anniversaire pour lequel on m'a offert un double best of des Doors. Mais aussi une biographie de Morrison (un mini - livre de chez Maxi - Livres...)

Et aussi des vacances (à moins qu'il s'agisse d'un WE prolongé pour cause de 11 Novembre ?) dans la maison familiale, à la campagne, dans cette période de nuit qui tombe trop tôt, de température qui chute trop bas, d'ennui qui se fait trop pesant. Encore et toujours des cassettes qui tournent...

On avait fêté les 30 ans de la mort du Lizard King, et c'est comme ça que j'avais entendu parler un peu plus que d'usage de ce groupe. Et pourtant... Pourtant, j'arrive pas à comprendre le souvenir que j'ai de cette période. Découvrir les Doors, OK, mais quand même... Mes plus gros chocs, c'étaient les classiques, les « Break on Through », « Light my fire », « The End »... Ma préférée a toujours été « Moonlight Drive »...

Et pourtant...l'image de moi-même que me renvoie cette période a pour fond sonore « People are Strange » et « You're lost little girl ». Pourquoi pas les autres ? Non, je suis là, léthargique, en train de finir ce livre minuscule, à admirer une photo du buste qui a longtemps orné la tombe de Jim, allongé, et écoutant ces deux morceaux, certainement les plus déprimants du groupe... Voilà ce dont je me souviens. Depuis, à chaque mois de Novembre, j'ai une période « Doors ». Et, encore cette année, ça loupe pas vu que je suis en train de lire la biographie de John Densmore... Sur fond de « When the music's over ».



Décembre : OK Computer.


Alors, oui, de par son histoire avec moi, OK Computer devrait avoir le mois de Novembre à lui, mais bon. Le fait est qu'à partir du moment ou cet album est entré dans mon champ musical, les choses ont été très vite et que finalement il a coïncidé avec un évènement qu'il faut bien vivre une fois dans sa vie, à savoir se faire larguer. Et se faire virer avec OK Computer qui t'attend dans la platine, ca magnifie l'expérience dans des proportions qu'on va passer le reste de sa vie à éviter. En Décembre, les jours sont trop court, c'est déprimant, mais les jours sont beaux. Rien n'est plus agréable qu'on bon soleil d'hiver.

C'est un disque à la fois beau et dangereux, en ce sens qu'il magnifie la déprime, et... donnerai presque gout à cet état. Heureusement ça passe, et un peu après on se met à focaliser sur l'avenir.... Et la dimension du disque change, on l'écoute pour se remémorer les moments passés à se lamenter... pour deux raisons, suivant les cas : soit avec nostalgie, en se disant que quand même, c'était bien le bon vieux temps ou on se prenait la tête pour des conneries, ou pour se dire que, finalement, c'est passé ce mauvais moment, et que donc... le mauvais moment actuel finira bien par passer lui aussi.



Janvier : Velvet Underground & Nico.


L'hiver, à Nancy, il fait froid. Mais il fait beau. Le soleil d'hiver est beaucoup plus fréquent dans l'Est que dans ma région parisienne originelle, et les dimanche après midi ont beau être tristes car courts et parsemés des conséquences de la veille, ils sont agréables. Mon cher voisin de l'appartement 105 a une facheuse tendance à oublier ce qu'il a fait de ses soirées, et a pris l'habitude de passer chez moi pour en avoir un compte rendu détaillé. Certains dimanches, vers 15 heures, mon appart résonne d'un « Guicard, qu'est ce que j'ai fait hier soir ? » qui fait plaisir à entendre. Mon voisin du 105  est un fan d'électro, d'abstract hip hop et d'autres courants dont les noms m'échappent. Pourtant, il aime beaucoup l'album « The Velvet Underground and Nico ». Alors, pendant que je lui raconte sa soirée de la veille, devant un bon café (enfin... une lavasse comme je sais les faire...), « Venus in Furs » tourne, tranquillement, sur le PC qui trône dans mon petit appart aux murs recouverts de posters.

Quand, à l'occasion d'un squat lyonnais impromptu, deux ans plus tard, pendant un réveil des plus difficiles pour lui commme pour moi, je verrais ce disque en évidence sur son bureau, je ne saurais m'empêcher de sourire. Certaines choses ne changent jamais.


Février : Funeral


A Nancy, certains de mes potes font du théatre. Ca m'aurait pas déplu d'en faire, mais je suis revenu de stage trop tard pour pouvoir me joindre à la troupe. Débarquer en Janvier pour jouer mi-février, c'est un peu juste. Mais bon. Leur metteur en scène est un thésard de l'école, sympa, guitariste, fan de musique, pire que moi, et ça c'est réconfortant. En plus, j'ai pris mes habitudes avec eux. Le mercredi soir, quand la répétition est finie, on va se poser au Bar du Faubourg, un rade tout ce qu'il y a de plus banal (imaginez ce qu'on appelle couramment un PMU, mais sans personne qui parie sur les chevaux ni d'écran où défilent les résultats du Rapido), la bière est pas chère, et à partir de la troisième semaine, le patron a commencé à nous offrir, altrenativement, soit des olives, soit une tournée. Et pendant ce temps là, on discute, on raconte des conneries, et on joue au « contrat » (que d'aucun appelle « Tarot africain ». Ca se joue avec les atouts d'un jeu de tarot, mais comme on a pas ca, on joue avec les cœurs, les piques, et les 7, 8, 9, 10 et Valet de carreau d'un jeu de 32 cartes.) Puis, de temps en temps, on finit chez notre collègue thésard qui blinde de musique les 2 Go de mémoire de mon iPod. Parfois, un film (Spinal Tap, entre autres), mais surtout, ce Funeral... Cet album d'automne, pourtant si resplendissant dans une lumière d'hiver, dans ce soleil blanc mais bon là il fait nuit. « Tu veux quoi, une Chimay ou un Four Roses ? » « Attends, y a une vidéo qu'il faut que j'te montre absolument, tu verras c'est du grand n'importe quoi » « mes chaussons de Rock n Roll »... Plein de phrases sont associées à ce grand appart en bordel permanent croulant sous les BD et les CD, les DVD et les vinyles... On en a passé des soirées dans cet appart, toutes plus folles les unes que les autres, et j'en ai découverts des morceaux, des albums grandioses... Mais aucun n'arrivera à égaler l'émotion ressentie à la première écoute de Funeral. L'émotion ressentie quand on se rend compte que le « Ca, je suis sur que ca va te plaire, je te jure » du Patron sonne très souvent juste. Tout comme sa variante chez les disquaires : « Franchement, prends ça, si ça te plait pas je te le rachète, je l'ai pas en CD, mais bon, je suis sur que ca va te plaire. »


A suivre...

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 09:00
Alors que l'age me rattrape et que chaque jour un peu plus s'éloigne ma carte 12 - 25... je ne savais pas comment célebrer sur ce bolg le jour d'aujourd'hui. Autant l'an dernier c'était tout trouvé, autant cette année...
Puis ma soeur, lectrice occasionnelle, s'est proposée pour m'écrire un article. Sujet inconnu, condition: accepter sans poser de questions sur le contenu, et, surtout, pas de censure. Bref, en cette occasion, je laisse la parole à celle qui me subit depuis le plus longtemps... Et pour vous dire à quel point j'ai pas censuré, je publie cet article sans même l'avoir lu.

Moi, sœur d’un rock-addict !

Comment vous dire…je suis la sœur de Guic' et sur le plan musical je pense être une honte (ou presque, faut toujours se rassurer soi même) pour mon frère. J’écoute de tout voir n’importe quoi et n’importe comment : dans mes CD, rien de digne d’être appelé du rock par mon frère et ses pairs. De la chanson française, de la variétoche, des années 80 (dans de que ça peut avoir de pire), un peu de classique…et, comble de l’horreur…j’adore U2 (je dis j’adore car je n’aime pas le mot fan, je ne suis pas du genre à hurler en mouillant ma petite culotte). Bref, les gouts et les couleurs ne se discutent pas (si, si) et comme le disent très bien Arnold et Willy : « faut de tout pour faire un monde ». 


Toutefois, Guic' ne se décourage pas et tente de me donner un minimum de culture musicale. Pour moi, minimum serait un maximum. Mais il insiste et le pire c’est que ça marche ! J’en apprends des choses quand je veux bien faire l’effort d’écouter (à la fois Guic' et la musique).

En tout cas, je tente de jouer le jeu, par exemple, l’année dernière, pour Noël, j’ai fait « mon 80’ pour une éternité » même si je savais d’avance que cela amènerait un certain nombre de critiques (nan, c’est vrai, même qu’il a été publié sur ce blog d’abord).

Sinon, tout cela vous amène également à passer des soirées musicales :

  • « qu’est ce que la musique punk : concept et histoire » accompagnée d’alcool et de pizza comme une bonne soirée se doit d’être, les choses passent plutôt bien et, l’humour étant au rendez-vous, ça aide l’apprentissage (nos professeurs feraient bien d’en prendre de la graine).
  • des séances de blind-test : de toute façon, c’est même pas drôle, y trouve tout (même quand c’est tout pourri en plus).

Ou, dernièrement, vendredi soir quoi, le spectacle de Thomas VDB. Petite appréhension, vais pas tout comprendre moi… Et ben, j’en ai appris des choses… des concepts (le  "rock-quoi "), que y’a un joli endroit tout violet ou ranger tout ce qui « n’est pas rock » et où ils peuvent jouer à plein de jeux que j’avais oublié (ça fait trop longtemps que j’ai pas joué au kem’s au fait), que y’a plein d’instruments de musique qu’on connaît pas (là, faut avoir vu le spectacle, je refuse de vous gâcher cette surprise). Bref, en résumé, trois quarts d’heure pour rentrer à la maison et on en riait encore ! D’ailleurs, là, en train de vous écrire dans mon canapé, j’en ris encore !

Tout ça pour dire, merci frangin de te battre avec mon éducation musicale. On passe de bons moments et même de sacrés délires. Le mieux dans tout ça, c’est quand même que depuis qu’on habite plus sous le même toit, j’ai plus besoin de te demander de baisser la musique !

Bon... maintenant, reste à voir si je supporte de garder cet article en en-tête...

Partager cet article
Repost0