Voici donc la suite... et c'est ici que les dates risquent d'un peu se brouiller...
Arctic Monkeys – Humbug
Eh ben... Pour un groupe qui jusqu'à présent m'avait pas plus convaincu que ça, le retournement de situation est grandiose, y a pas à dire. Moi qui trouvait les albums précédents trop longs, pas assez fin, trop... trop chiant pour le premier, trop bourrin pour le second. Et là, enfin, un album mélodieux mais sombre, puissant mais sans être bourrin... un album quasi – parfait. Au point que non content d'avoir l'album, le 45 tours de Crying Lightning (avec une reprise de Nick Cave en face B)... Quand j'ai appris que Cornerstone sortait en EP avec 3 inédits, je me suis rué dessus. Un groupe à même de me faire acheter, sans attendre la baisse de prix ou l'occase, 3 de ses disques dans la même année, voilà qui se fait très très (trop) rare.
Sunset Rubdown – Dragonslayer
Bizarrement, la grosse découverte de l'année, à l'occasion d'une visite chez le disquaire (et pas n'importe lequel, mais le disquaire le plus « in » des bords de Rhône). Alambiqué, chargé sans être lourd, tout empli d'une voix vibrante et émouvante, beau, envoutant. Je ne sais pas comment le mettre plus en valeur qu'en vous disant de vous ruer dessus... Mais vraiment, un album splendide, plein, parfait ou presque (juste le dernier titre qui est un peu long, mais tout ce qu'il y a avant est si grandiose qu'on pardonne.)
Peter Doherty – Grace / Wastelands.
C'est tellement cliché en fait, que c'est à peine étonnant de la part de Doherty... Faire un troisième album (oui, personnellement, je considère les Babyshambles comme étant déjà plus ou moins sa carrière solo, donc pour moi, ça c'est le troisième album qu'il sort en solo...), dit « de la maturité » en acoustique. Quoiqu'il en soit, et au delà des clichés comme des préjugés, c'est surement le meilleur album qu'il ait sorti depuis sa première couverture de Voici. Un album qui, par génie du timing est sorti pile au bon moment: un album printanier, qu'on apprécie d'écouter en voyant les arbres retrouver leurs feuilles, en flânant dans la rue, tranquillement... et dont on profitera encore au printemps 2010, plus intrigué qu'inquiet pour la suite de la carrière du mec pas coiffé préféré de ces pages.
Sparklehorse and Danger Mouse – Dark Night of the Soul.
Un album bizarre, foutraque, avec une liste de guests longue comme un jour sans pain (mais un jour sans pain qui ferait plaisir. Alors certes, on s'y perd un peu, le passage d'un morceau contemplatif à une petite bourrinerie ne se fait pas toujours sans problème, et pourtant, la magie opère, on se laisse prendre dans le tourbillon, on s'excite à l'idée d'être surpris, pris à revers par le morceau suivant, et on finit par se laisser emporter dans un voyage aussi bizarre que réjouissant. Et bizarrement, quelques mois plus tard, on se surprend à avoir envie de remettre un petit coup de voyage dans la platine.
Et tout ça, sans oublier le Years of Refusal et le Swords de Morrissey, le Century of Self de Trail of Dead, le Nico Teen Love des BB Brunes, Et bien sur A tout moment d'Eiffel, sur lequel je voudrais pouvoir m'épancher plus longtemps, mais à part dire que c'est un grand album prouvant que le Rock français existe et est loin d'être moribond, je vois pas quoi dire d'autre.
Demain, on parle bouquins. Enfin, on commmence.
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