Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Songs for the Deaf

La moitié de l'ancienne playlist, liée au contenu de ce blog, ayant été engloutie dans les entrailles de Deezer, vous trouverez ici "seulement" quelques titres épars que j'aime, avec des variations aléatoires representatives de mon humeur.

***

De toutes façons personne écoute jamais les playlists sur les blogs, alors...

***


Here, There And Everywhere

31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 17:39

Eh oui, moi aussi, il m’arrive d’avoir des lacunes, je dois l’avouer. Mais ces quelques mois d’éloignement du domicile social (mon école, ses fêtes, ses amateurs de house) furent aussi, voire même surtout l’occasion d’améliorer mes connaissances musicales et de rattraper un retard accumulé à cause de ma trop grande jeunesse. N’ayant pas vraiment idée de ce dont je pourrais vous parler intelligemment, et devant par souci personnel séparer les chroniques un artiste, un album, une année d’au moins 3 articles (convention personnelle) et vu que par lubie il y en a un prévu pour dimanche et pas un autre jour, je vais partager avec vous, malgré le risque d’afficher au grand jour mes honteuses ignorances… fort heureusement rattrapées ces derniers temps. Retour sur ma session de rattrapages de Juin – Septembre.

 
The Dandy Warhols – Thirteen Tales of Urban Bohemia
 

Cet album, je ne le connaissais que de nom (en fait via les 45 fois où Alex l’a cité). Des Dandy Warhols, je ne connaissais que le morceau électro pop de « We used to be friends », très radiophonisé à une certaine époque. Bref, si je n’étais pas tombé sur cet album dans un des bacs à soldes de la Fnac, je serais surement passé à côté de ce que j’appellerais non pas vraiment un chef d’œuvre, mais en tous cas un album au dessus de la moyenne… Premier truc qui saute aux oreilles : l’enchainement des 3 premiers morceaux, vraiment différents, mais qui forment au final un seul et unique morceau allant chercher dans les 10 minutes. La suite de l’album, elle aussi, est surprenante, dans le sens ou cet album réussit à être varié, mais en même temps cohérent. Les albums comme celui-ci sont beaucoup trop rares.

Pas étonnant que les DW aient été dans la quasi-impossibilité de réitérer ce coup là une seconde fois derrière pour finalement se perdre dans une électro pop aseptisée, robotique et sans âme. Mais on ne peut pas se plaindre, il nous reste cet album.

 
T-Rex – Electric Warrior

« Get it on » est typiquement à classer dans les chansons de type « Tiens, je connaissais mais je savais pas que c’était d’eux. En meme temps je connaissais pas non plus le titre. » Je savais que T-Rex = Marc Bolan. Mais ça s’arrète là.

Décrire cet album est difficile. On le dit Glam, mais comme pour moi, le Glam, c’est Ziggy Stardust, là on voit pas trop le rapport. Et c’est trop calme pour passer pour du blues Rock à la Led Zep. En fait le mot qui m’est venu à l’idée en écoutant cet album, c’est groove. Du groove – rock. Orchestration minimale, quand même. Bref un album sympathique (et la je pense déclencher des colères) maiss qui m’a pas marqué plus que ca. Extrèmement agréable, en fond, mais pas vraiment un album à ecouter. Ou alors justement c’est que je l’ai pas assez écouté.

 

Dirty Pretty Things – Waterloo to anywhere


Quand je vous disais que j’ai du retard!! Alors que j’en suis à écouter le second Babyshambles, je découvre seulement le premier album des Dirty Pretty Things… Honte sur moi, vous dis-je ! Eh bien… Cet album est bon. Je peux pas dire le contraire. Je sais pas, Barat a eu une fulgurance en composant cet album et s’est dit « Tiens, je vais mettre direct 3 titres géniaux pour accrocher l’auditeur, après je refourgue le reste ». Oui, les trois premiers titres sont trois tubes. Trois pop songs d’une incroyable efficacité. Mais bizarrement, le reste de l’album n’arrive pas à égaler ces trois titres lancés comme ça, en ouverture, sans autre forme de procès, à la face du monde. Bang bang you’re dead est la meilleure pop song qua j’aie entendue depuis…au moins ca. C’est simple, depuis deux semaine, c’est en boucle les trois premiers titres de cet album et les 3 premiers de Shotter’s Nation. Enfin… y a aussi d’autres trucs, quand même, mais bon…

 
Pulp – His n’ Hers
 

J’ai acheté ce disque parce qu’il vallait 4 euros. Oui. C’est sinon l’unique, la principale raison de cet achat. A côté, il y avait different class avec ce « Common people » que je trouve super classe. Mais à 10 €. Alors je me suis laissé tenté plutôt par cet album, histoire de connaitre un peu mieux ce groupe considéré comme la troisièe alternative de la Brit pop… Pour me rendre compte qu’en fait non. Trop de Synthés. Un coté disco trop prononcé (She’s a Lady). Mais aussi des bonnes chansons bien gentilles, et un certain humour dans le livret (La mention : Priere de ne pas lire les paroles pendant l’écoute du disque, que je me suis empréssé d’enfreindre) comme dans les paroles. Bref, un album fort agréable à écoiuter. En fond, ou pas. Mais faudra que je me penche plus sur les paroles. Bon, après…. Quand même, Common People…merde !

 

Et pour finir, la fixette du mois (enfin des trois dernier mois)… Nick Cave.


 


Je ne sais pas s’il faut remercier ou maudire Thom assisté de G.T. pour avoir pondu CA, article fort bien fait responsable de ma fixette pas prête de passer : Nick Cave & The Bad Seeds. Un groupe qui fait une musique intelligente, variée, tantôt dynamique tantôt pesante, sans jamais être ennuyeux, avec en plus des paroles intrigantes et profondes, et un leader charismatique impressionnant et doué… Ca se rencontre pas tous les jours. Ni même tous les ans. Le dernier groupe à avoir provoqué une obsession de cette envergure chez moi, c’était les Who. C’est pas la même chose, certes, mais les faits sont ce qu’ils sont.

Bref je me retrouve quand même en l’espace de trois mois de passion à avoir 5 albums à écouter de ceux là. Et c’est fou de se dire que, quand même, il y a des artistes qui arrivent quasiment à se renouveler à chaque album… La continuité est pourtant là… En fait ce qui relie les albums de Nick Cave c’est d’être reliés entre eux par une évolution compréhensible. Une sorte de puzzle qu’on pourrait presque remettre en ordre rien qu’avec des écoutes successives de ses disques. Pour plus de détails sur ce puzzle, référez vous à l’article sus-linké.

 

 


5 albums, donc. Différents, mais dans la continuité. 4 se suivent. Presque tous sont des chefs d’œuvre dans leur genre.

 


The Good Son : Finalement, c’est celui qui me plait le moins. Trop hesitant entre de belles ballades au piano et des tentatives apocalyptiques, j’ai pas forcément accroché. Bon, ca reste un album très réussi, et personnellement, toutes les chansons en Song : The Weeping Song, the Ship song, the hammer song, the witness song  sont vraiment réussies. Mais avec le reecul… il tient difficilement la comparaison aux suivants.

 


Henry’s Dream : Ou comment l’acoustique tendu et irrité peut sonner plus violement qu’un déluge d’électricité. (Remarque : sur cet album, c’est la chanson à prénom qui est privilégié, avec Henry, Joe, Christina, Jack…) Un voyage malsain, tendu, bref… un très bon album. Si bon que j’ai du mal à le décrire. Je manque de références, je dois l’avouer. Mais un album à la fois fort, beau, violent sans être bruyant…. Une référence assurément.

 

Let Love in : CE coup ci, c’est le crooner malsain qui prend le dessus. Sexy et malsain. Mais Sexy. Comment dire… Passez moi l’expression : malsain mais bandant. Passez moi la comparaison ordurière : comme une méchante James Bond Girl. Le trio de tête sur cet album (mais je pense pas être original pour deux sous : Do you love me ?, Loverman, Red Right Hand). Trois morceaux qui passent les 6 minutes, mais qu’on voit pas passer… Encore une nouvelle facette, surprenante et excitante.

 


Murder Ballads : Le premier que j’ai acquis. Que des histoires de meurtre, un album concept réussi, des duos à couper le souffle avec PJ Harvey et Kylie Minogue (oui, ça m’a fait un choc quand j’ai vu ça, mais il faut s’incliner devant tant de maestria). Mais cet album on y reviendra plus tard. Il est en effet tellement réussi qu’il a poussé Pinkerton de Weezer à bas de la marche qui lui était auparavant consacrée pour l’année 1996.

 


No more Shall we part : Last but not least, l’album de déprime. Beau mais triste. Mais encore une fois, je me vois oblige de m’incliner devant la maestria de Thom à mettre en mots des sensations qui m’ont largement dépassé lors de écoutes répétées de ce disque… Et ne pas m'y lancer. On passera sur le fait que je me rends compte que j’ai déjà bien attaqué la troisième page d’un article que je prévoyais bien plus court…

 



Voilà… On se rattrape comme on peut. Enfin bref, ces derniers temps j’ai eu l’occasion de découvrir des groupes marquants, des disques importants, des morceaux géniaux. A l’heure actuelle, on s’attaque au nouveau Babyshambles, on se rattrape sur les White Stripes et les QOTSA…. On y reviendra. Si vous voulez. C'est simplement que je me suis dit que ca serait peut être plus interessant cette rapide sélection qu'une playlist de ce que j'ai écouté ces derniers temps comme il a pu m'arriver d'en faire une en Septembre 2006...


 

PS : Précisez-moi vos liens vers des articles concernant ces albums si vous en avez. Merci.

 
Partager cet article
Repost0

commentaires

F
Moi j'ai chroniqué Electric Warrior ici<br /> Et, en partant sur exactement les bases que toi, j'en ai conclu quelque-chose de plus positif. Ton impression finale ressemble à mes premières impressions. Un conseil : réécoute-le encore, je pense que tu ne l'as pas assez "essoré", cet album. Il reste du jus dedans.
Répondre
A
... marrrant de lire la fin de ta chronique en écoutant le morceau cavien d'Abbatoir blues , branché sur le Juke box du blog de Thom... ;-) !
Répondre
S
Tiens, j'ai fait une bio de T.REX il y a quelque temps...here's the link : http://systool.over-blog.com/article-822014.htmlSysTooL
Répondre
G
Ska --> C'est sur que quand on a comme moi 45 ans de retard, on a assez à rattraper pour pas pouvoir se lasser pendant un moment. Après, pour c qui est d'Electric Warrior, je vais dire que c'est pour moi comme Sgt Pepper: Je comprends pourquoi ca a été un album important, comment il a pu avoir beaucoup d'influence, mais bon... Ca me transcende pas à l'écoute... Désolé.Lyle --> 1/ Sois le binvenue, 2/ Perso c'est le seul Dandy que j'apprécie vraiment... Désolé.Alex --> J'y ai été fort en disant 45, mais... entre la chronique, et ses présences répétées entre les quizz et les chansons à thème (à croire que tu choisis les thèmes selon les titres des morceaux de cet album ;-) )... Ca chiffre!! Pour ce qui est des albums mythiques... Faut aussi compter ceux dont on connait pas encore l'existence... C'est ça le pire (il y a 3 mois, je savais pas que "Henry's Dream" etait un album fondamental.... Mais à l'écoute il t'évoque plein d'autres trucs entendus après...)Thom ,v enfn, "Papa" ;-) --> C'est vrai qu'en fait je rois que seul de DPT n'a pas été critiqué chez toi dans cette sélection... Et encore, il fut fortement évoqué, mais pas dans unbe chronique musicale!! Quant aux Dandy Warhols, je crois avoir déjà dit tout mon possible...
Répondre
T
Il est temps de dire la vérité aux foules en délire : si GT est mon père, toi, bien sûr, tu es mon fils ;-)A propos des Dandy Warhols, je m'étais fait incendier il y a quelques années suite à un article où je disais que c'était un groupe très bizarre puisqu'aucun de leurs disques d'avant ni d'après n'est totalement bon, sauf "13 tales...". Je pense que c'est dû à une faille spatio-temporelle qui s'est ouverte sous Portland à l'aube du 21eme siècle...
Répondre