Eh oui, l’inspiration est de retour pour ce second bilan sur un groupe considéré comme « important » par d’autres et face auquel je bloque, c’est le principe de cette rubrique enflammée. Nous voici donc face à l’incarnation Mainstream de la laideur la plus absolue créée par le rock dans les années 80 : le hard rock à cheveux.
Mais bon, il n’y a pas que du mauvais à cette époque. Sans ça, on aurait jamais eu droit à ce chef d’œuvre qu’est « This is Spinal Tap ». (Qu’on conseillera au passage à tous)
Une nouvelle distribution, une nouvelle intrigue... "Hair", sans Julien Clerc
Bon, revenons à nos Guns. 20 ans après la sortie de « Appetite to destruction », leur premier… album dirons nous, que retient-on des Guns ? Des cheveux, Oui on l’a déjà dit. Mais aussi un short, une moumoute à la Jackson Five un jour de pluie surmontée d’un chapeau claque (on parle de musique quand, là ?) , des ballades dégoulinantes de solos (inter)minables… (Non, là c’est pour le jeu de mots, je reconnais les qualités de guitariste de Slash. Mais ne cautionne pas forcément ce qu’il en fait)et 2 reprises, qui, finalement seraient sans doute les seuls morceaux à garder de ce groupe. Après, le fait est que, quand on pioche dans le répertoire de Dylan et de McCartney, la chanson est forcément un niveau au dessus. Reste à pas la massacrer totalement, et on s’en sort avec un tube…
Ah oui, image qui reste aussi, Slash qui monte sur le piano ou s’est installé Axl Rose (déjà, un chanteur avec un nom de figure de patinage artistique, c’est pas une idée ultra Rock n’roll…), pour y sortir le solo à peu près aussi connu qu’il est long et répétitif de « November Rain », le morceau qui me dégoute de mon mois de naissance… Mais merde… c’est pas de la musique ça, c’est de la pose !! Parce que c’est ça la clé du Hard Rock des années 80, c’est la pose… comme Tommy Lee dans sa batterie qui tourne dans tous les sens n’ajoute pas à la valeur musicale de Mötley Crue…
Alors bien sur après ça on dit pas bravo. En même temps les années 80 me donnent pas trop envie de dire bravo. Mais c’est une autre affaire.
Certes, j’ai pas forcément pris ce groupe par le bon bout, les deux premiers morceaux que j’en ai entendu étant nommés (je traduis parce que c’est 10 fois plus classe, symboliques et même symptomatique une fois traduit…) « Pluie de Novembre » et « Ne pleure pas ». Ca donne pas envie. Et puis, bien sûr, étant « né à la musique » bien après leur séparation… Les querelles d’égo. Je serais limite tenté de dire que c’est par ce bout là que j’ai commencé à entendre parler d’eux. (Ce qui est évidement faux, le premier souvenir que j’en ai c’est leur logo imprimé sur des Zippos faisant office de lots au tir à la carabine de la fête de mon village. C’est fou ce que c’est précis dans ma tête alors qu’à l’époque, je fumais pas, j’allais coucher à 21 h et surtout, je tirais pas à la carabine. Donc aucune raison de m’en souvenir. Vous vous en tappez ? Moi aussi, mais des fois y a des trucs intriguants comme ça…)
Les querelles d’égo, donc. Les disputes sans fin, la séparation, Axl Rose le gars qui perd son groupe sa crédibilité et ses cheveux (pas forcément dans cet ordre là mais bon). Ah, quel bonheur de lire un mois sur deux que les Guns (enfin, Axl et trois pékins attirés par le nom, qu’il a racheté), va sortir le nouvel album des Guns, un certain « Chinese Democracy ». D’ailleurs le nom, c’est certainement le seul truc qui est déjà prêt rapport à cet album… Mais va falloir qu’il se bouge, parce que d’ici que l’album sorte, les chinois seront passés à l’Ouest…