Les Doors donc, soit une des rencontres musicales les plus importantes dans ma carrrière de mélomane en devenir. J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer plus d'une fois mon intérêt pour ce groupe, tout comme de me le voir reproché, aussi.
Reste que la fin de ma seconde décennie sur cette planète restera marquée à jamais du sceau de Morrison et de sa bande et de l'infamie capillaire.
Reste qu'au moment de faire le choix... c'est tout de suite plus dur. Alors, comme on ne peut pas y couper, non plus, on décide de feinter... C'est pourquoi les Doors seront l'occasion d'accueillir notre premier Guest, en l'occurrence un Guest de luxe : G.T., grand timmonier du classement des blogueurs, musicologue reconnu par la médiathèque d'Albertville et admirateur de James Douglas Morrison et des influences de celui-ci devant l'éternel au point d'y avoir consacré un article-somme comme on dit dans le jargon.
Vous trouverez sa sélection à lui de ce côté - ci, et je vous le dis de suite (au moment ou je tape ces lignes, je n'ai pas idée de ce qu'il a choisi) : tous les morceaux qu'il a choisi aurait tout aussi bien pu se trouver ici*. Mais espérons que chacun aura son angle !
Ma sélection :
Break on Through
Il y a des morceaux, comme ça, qui auraient pu être enregistrés avant - hier. Comprenez par là que certains morceaux des années 60 ne vieilliront certainement jamais. « My Generation », par exemple, est éternel. « (I can't get no) Satisfaction » de même. Break on Through, de même, entre cri primal, beat dansant et fracas assourdissant : il faut être déjà snob à 16 ans, pour ne pas s'y retrouver.
Take it as it comes
Des décennies avant Mika, Jim nous enjoignait déjà de prendre les choses à la coule... Sauf que lui on arrivait à le croire vachement plus facilement. Le résultat ? Une des chansons les plus entrainantes des Doors, et une des rares (à mon avis) qui soit purement une chanson pop, distrayante et sans autre prétention.
Moonlight Drive
Merci Arte. Pur les 30 ans de la mort de Jim Morrison, la chaine franco-allemand »e avait diffusé un reportage sur le mythe des Doors, entrecoupé d'extraits de prestations live. Alors que la formation des Doors est évoquée, on voit alors leur premiere chanson apparaitr, invoquée par Jim : Let's swim to the moon, Let's climb to the tide... Le clavier en fond, et cette guitare qui vient puis repart, mimant la marée... Peut être le premier choc musical vraiment innatendu que j'aie eu.
L'America
Si la musique des Doors aime à conduire vers une sensation de malaise (du moins, c'est un des buts avoués de celle-ci), on peut dire que sur ce coup là... C'est réussi. La première moitié du morceau est certainement le truc le plus glauque, malsain, ca pue et c'est aigre... que j'aie entendu... jusqu'à Closer en fait.
Riders on the Storm
Bon, j'étais bien obligé, dans une sélection sur les Doors, de mettre un morceau-fleuve comme ils en ont fait tant (trop?). The End, c'est quand même le seul morceau qui m'ait vraiment foutu dans un état de flip. When the music's over est peut être un peu trop long et bordélique, mais... si bon. Mais bon, au final, ce sera Riders on the Storm, parce que, symboliquement, c'est le dernier morceau des Doors... A jamais. Et c'est un super bon morceau, alors pourquoi s'en priver !
La sélection de G.T.
Et bien sur, pour finir, le player:
* Clause secrete en petit caractères en bas: si jamais G.T. a sélectionné « The Soft Parade » ou « Celebration of the lizard », considerez la phrase précédente comme nulle et non avenue.